Bac 2010

Avanies et framboises au Lycée Papillon...

 

Chanson connue

 

Élève Carambouille ? ... Présent
En arithmétique' vous êt's admirable,
Dites-moi ce qu'est la règle de trois
D'ailleurs votre pèr' fut-il pas comptable
Des films Hollywood ... donc répondez-moi.
Monsieur l'Inspecteur,
Je sais tout ça par cœur.
La règle de trois ? ... C'est trois hommes d'affaires
Deux grands producteurs de films et puis c'est
Un troisièm' qui est le commanditaire
Il fournit l'argent et l'revoit jamais.
Bravo, mon petit
Vous aurez neuf et d'mi

On n'est pas des imbéciles
On a mêm' de l'instruction  Au lycée Pa-pa... Au lycée Pa-pi...  Au lycée Papillon.

Il y a quelques jours, c’était le bac, résultats, triomphes, tragédies, horreur-malheur, ou youpi tralala,  tous les refrains se chantent en chœur, car tout finit par des chansons.

Dans ce grand choral revient parfois une petite mélodie sur les perles du bac, chaque année renouvelée, avec en commentaire assorti « ma pauv’dame, la jeunesse est de plus en plus ignare ».  Il y en a bien qui croient que le soleil tourne autour de la terre (66% dans un jeu télévisé il y a 3 ou 4 ans, et pas des ados idiots, des adultes confirmés. )

Ce à quoi on peut rétorquer que la crème du genre est à créditer à un ministre récent de l’Education Nationale incapable de faire une  règle de 3, au tableau, alors qu’un imbécile ordinaire millésimé certif’ 1950 aurait fait ça de tête en 2 secondes chrono.

L’exercice ?  Si 3 montres valent 12 € , combien valent 4 montres ? balaize hein ? Beaucoup trop pour Xavier Darcos, ci-devant prof’ en chef. Choisi pour sa compétence...

Bon alors pour le bac 2010,  prenons au hasard un jeune homme, entièrement élevé bio, avec quelques épices musicales sélectionnées, du Brassens, dans le biberon, du Ferré dans l’état civil, en plus des notes, un soupçon  de Malicorne et une lampée de rock bien millésimé, une louche d’Epica, ou ACDC, qui font beaucoup de bruit et un peu de musique... (je rigole, ne prenez pas ça au premier degré, quoi que, après tout, c’est Mick Jagger qui a dit, je cite, « c’est du bruit que nous faisons, si vous appelez ça de la musique, vous êtes gentils »)

Donc que du bon, du naturel sans OGM, de l’auvergnat garanti sans pesticides !

De plus, ce jeune homme a des parents saltimbanques qui ont fréquenté les planches dans la lignée de Jean Dasté, c’est pas rien, et il se dit qu’une partie de son ascendance serait un chouïa anarcho-libertaire courant Baez-Dylan et swing manouche. Je vous la fais courte, le zigoto en question vient de passer le Baccalauréat, option S maths et sciences. Il veut être informaticien. Pourquoi pas énarque tant qu’on y est ? ou diplomate en queue de pie ?

Et  un détail pour achever le tableau, le Bac S, avec mention bien.

Ça m’a achevé.

On n'est pas des imbéciles
On a mêm' de l'instruction  Au lycée Pa-pa... Au lycée Pa-pi...  Au lycée Papillon.

Vous me direz qu’il aurait pu être dans l’idée de faire homme politique, finalement, le pire n’est jamais sûr. Et puis, informaticien, c’est aussi un truc où on peut faire du dessin d’animation, des trucs rigolos, on n’est jamais à l’abri d’une bonne nouvelle.

Norbert Gabriel

Tiens pour rire un peu, une perle de l’année, orthographe garantie.

18/06/2010 17:13   Notre prof nous avait dit qu'il fallait absolument casé au moins un citation dans une disserte, étant donné ma culture philosophique j'ai cité une chanson de Maxime Leforestier, maintenant je pris pour que le corecteur est de l'humour!

Espérons qu’il ait beaucoup d’humour !! et un certain détachement des conventions orthographiques.

 

Toutefois, il y a parfois à réfléchir dans ces perles, ainsi en 2009, un candidat a proposé :

" La deuxième guerre mondiale a duré de 1939 à 1946. Si c'est pas les bonnes dates, c'est parce qu'elle a peut être duré plus longtemps mais tout le monde le savait pas à l'époque. "

Je vous laisse réfléchir à ça...  C’est pas faux, finalement...