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22/09/2018

Petite fable optimiste...

Commençons par une chanson de Jacques Yvart (1972)

 


 

C'était au siècle passé, dans les années 70-80... Et un peu avant, vers 1968-70 quelques hurluberlus lanceurs d'alertes prophétiques, et largement moqués par les foules hilares se goinfrant dans les rayons des supermarchés, parlaient d'écologie nécessaire à la survie de l'humanité. Depuis, c'est un pourcentage effrayant d'espèces animales qui ont disparu, les ressources énergétiques fossiles sont en voie d'épuisement rapide, mais tout le monde veut de la croissance... Comme un ogre géant qui voit son jardin rétrécir tous les jours et qui mange encore plus.. Est-ce bien raisonnable ?

 

Aujourd'hui, j'ai comme l'impression de plus en plus précise que nous sommes sur un Titanic mondial, avec des capitaines qui ont tous la même religion , plus vite, plus vite, plus vite vers l'iceberg qui attend benoîtement la rencontre... On sait à peu près comment ça se termine pour le Titanic.. mais les capitaines sont confiants, le réchauffement climatique fera bien fondre la glace.

 

Dans cette catastrophe annoncée, il y aura bien quelques rescapés qui auront pu sauter dans un canot de sauvetage... Ils iront peut-être accoster sur un rivage lointain où des primitifs savent encore vivre sans smartphone en cultivant leurs carrés de patates loin des centrales nucléaires mortes mais irradiantes, et si ces primitifs les reçoivent la fourche dans une main et le lance pierre dans l'autre, c'est qu'ils auront eu des nouvelles des boat people dead in Méditerranée, et aussi des pélerins du May Flower reçus aimablement par Squanto, qui leur a sauvé la vie en leur apprenant à cultiver le maïs et chasser la dinde nourricière.. Evénement fêté chaque année en oubliant que le remerciement des puritains a été un génocide des populations indigènes..

Si les rescapés de ce Titanic new age sont rejetés à la mer, ça leur rappellera ce qui s'est passé dans les années 2000-2020...

Si je peux, je vais essayer de laisser le Titanic voguer vers son naufrage, et me mettre à tailler des silex au son d'un tam tam, en regardant pousser mes patates en Haute Auvergne, où en plus, il y a plein de sources d'eaux naturelles. Et pour me contacter, essayez le pigeon voyageur, ça peut marcher.

 Et pour finir car tout finit par des chansons, même quand ça finit mal …


 ...

Et pour ces croix gammées, surgies des années trente,
Qu'on voit sur nos affiches, aux kiosques et aux stations...
Est-ce la mode rétro, ou certains groupes qui tentent
De faire bander à droite les jeunes générations ?

Pour ces petits paumés qui lancent des grenades,
Pour ceux qui ont financé leurs camps d'entraînement,
Avant qu'on nous envoie faire du footing au stade,
Nous vous disons bravo, Messieurs les Présidents...

(...)

Bravo pour ces colombes forcées de jouer les aigles
Crevant avec vos armes sur nos petits écrans ;
La Terre est une femme, les guerres sont ses règles,
Comme disait Staline aux gars du Klu Klux Klan...

 ( Herbert Pagani 1971-72)

 

NB Notre ami Denis Cheissoux, qui en plus d'être un cycliste pratiquant à haute dose, est assez taquin avec les exploits cynégétiques des « premiers écologistes des France » (avec fusil) rappelait que la saison a bien commencé avec une fillette de 12 ans gravement blessée par un chasseur de faisan et aussi une balle de gros calibre qui a traversé un salon de part en part, a oublié de parler de cette petite anecdote pittoresque, des chasseurs braconniers se sont introduits dans un parc naturel en Afrique, ils ont été bouffés par les lions du parc... On ne sait pas si les lions ont bien digéré, mais en extrapolant, on peut aussi faire l'hypothèse que les « premiers écologistes » envisagent de réguler l'expansion démographique humaine, étant donné qu'il n'y a pratiquement plus de tigres, plus de rhinocéros, plus de 30 espèces de perroquets ont disparu, les orang-outang sont sur le faire-part des futurs disparus, et les baleines bleues se font du souci pour l'avenir, et en plus ces délicates bestioles digèrent très mal les plastiques qui remplacent le plancton.. Mais La Terre est une femme, les guerres sont ses règles, Comme disait Staline aux gars du Klu Klux Klan... on voit bien que les vieilles méthodes restent une solution pour certains. Comprend qui peut, comprend qui veut ...

 

Néanmoins, les fourmis de tous les pays et le mulot patagon s'en battent les genoux, une fois l'espèce humaine disparue, ils pourront refaire un tour de piste sur les ruines des anciens mondes. On n'est jamais à l'abri d'une bonne nouvelle.

Commentaires

Le bilan est très lourd, 113 accidents de chasse, dont 13 mortels en 2017/18, et la saison 2018/19 vient de commencer avec un blessé en Savoie et un mort en Gironde.
Pour les espèces animales disparues, c'est 750, 2500 en voix de disparition, et 12500 menacées d'extinction. On ne verra plus la petite roussette des Mascareignes, l'éléphant de Chine ou du Moyen Orient, l'hippopotame de Madagascar, l'ours de l'Atlas, ou le raton laveur de la Barbade, l'otarie du Japon, on entendra plus les chants d'oiseaux qui disparaissent peu à peu, je n'ai pas vu une seule hirondelle de tout l'été en Auvergne. Et les abeilles sont mal en point. La chasse, la perte des habitats naturels, les pesticides. On va vers un suicide collectif, ce n'est pas seulement de la faute du capitaine que l'on va vers l'iceberg, mais la faute à chacun d'entre-nous. Est-il encore temps de prendre conscience, de penser à l'avenir de nos enfants, de l'humanité ? C'était pourtant bien, La maison près de la fontaine... https://youtu.be/RgW_AX8cuqo

Écrit par : Danièle Sala | 24/09/2018

Les grandes sauterelles vertes de mon enfance, qui fuyaient par dizaines chacun de nos pas, je n'en vois plus guère que fort loin de ma campagne trop céréalière.

Les escargots, que notre vieux voisin ramassait par centaines après la pluie, on les cherche et on est contents quand on en voit deux-trois.

Les hérissons, j'en ai recueilli des portées complètes lors des premiers froids de l'automne, on en trouve maintenant davantage dans les jardins urbains que dans ma campagne natale.

Mais... faut traiter ! disent les gars qui ont oublié que leurs pères n'ont commencé les insecticides et fongicides qu'aux alentours de 1980.

Écrit par : Un partageux | 24/09/2018

Les escargots,victimes de Bayer et compagnie, produits qui tuent aussi les chats à l'occasion, les hannetons roux au regard doux, les papillons multicolores qui enchantaient la nature, en 20 ans, la moitié des espèces de papillons ont disparues. On en finirait pas de faire la liste de tout ce que nos petits-enfants ne verront plus...

Écrit par : Danièle Sala | 24/09/2018

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