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18/09/2015

Guy Béart, un quidam extraordinaire...

 

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Vous avez eu votre dose de dithyrambes sur fond d'eau vive, ou de couleurs du temps ? Dans les 348 chansons et poèmes qui sont dans les cahiers de Guy Béart, on trouve un des répertoires les plus riches et les plus divers, parfois le plus étrange de l'époque. Du poético-fantastique, du surréalisme échevelé, chansons cartoons, chansons chroniques, chansons visionnaires, chansons érotico-narquoises, chansons tendres, et c'est pas là que je commence dans mon florilège personnel biographique de Guy Béart.

 

 

Pierrot la tendresse... Entre Simonin et Caussimon entre Fallet et Chabrol, Dimey (Fredo?) ou Audiard, c'est un personnage picaresque qui est décrit, sans effet tapageur, sans démonstration clinquante, une vraie page pleine d'images de notre folklore voyou façon en couleurs du temps passé... 6 '33 de bonheur d'écriture, et de lucidité un peu acidulée parfois.. Chantez que tout le monde ferme la ronde

 

 

Une page plutôt acide, lucide... Constat quand l'espérance folle a mis quelques bémols aux couleurs du temps .  C'est  Parodie...

 

 

 

Vous avez dit fantaisie surréaliste ? Voilà ! Avec ou sans épices qui font planer... C'est

A Amsterdam


 

Une fable délicieusement amorale, c'est là. Qui fut chantée en duo avec Dominique Grange, et puis avec Marie Laforêt.

 Frantz


 

guy béartUne carte postale poético-romantique ? 

Dans la lignée de Bal chez Temporel, d'une photo de Willy Ronis ou Robert Doisneau, sur les quais du vieux Paris qui chante toujours malgré les grands chambardements... Il y a toujours un quidam qui cherche la vérité avec l'espérance folle que le miracle vienne de partout... Allo, tu m'entends?

 

 

 Paris au mois d'Août


 

Un poème à la Queneau ?

 Le chapeau


 

Une réflexion douce-amère...

 Où vais-je?


 

Une deuxième ..

Les mots


 

Les temps étranges … pas de youtube,  mais un extrait:

 Vinrent, cette année-là, des temps étranges
Des chaleurs, des frimas, des pluies, des fanges
Des nuages de poussière sur les champs, les rues
Les arbres qu'ils arrosèrent poussèrent plus dru

Vinrent, cette année-là, des fruits étranges
Non pas des avocats ni des oranges
On en fit, à la légère, des jus, des sirops
Celles qui s'en régalèrent eurent le corps gros

Vinrent, cette année-là, d'enfants étranges

 

 Une lettre d'amour en poste restante?

Chanson pour ma vieille


 

 

Pas de youtube pourcette peinture tragique qui est toujours d'actualité quelque part

En marchant (Sur les routes) . Extrait final :

 En marchant sur les nuages
J'ai vu des enfants voler
C'était le bon Dieu, sans doute,
Qui faisait sa publicité
En laissant venir à lui
Les enfants les plus affamés

Où voulez-vous donc que j'aille ?

 

En saluant La chabraque, et son chien-loup...

 

Et la plus belle chanson d'amour, car sans amour, on n'est rien du tout...

 

 

Salut l'artiste... Les hommages défilent, et il va fleurir des ribambelles de spectacles hommages, on n'est jamais à l'abri d'une bonne nouvelle...   Tournez rotatives.

Guy Béart

Norbert Gabriel

Le tableau portrait de Guy Béart est de Patrick Clémence

 

10:34 Publié dans Blog, Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : guy béart